On établissait déjà une correspondance étroite entre la musique et les mathématiques dans l'Antiquité. Ainsi, les sons des sphères pythagoriciennes évoluaient selon des proportions mathématiques simples. De manière semblable, aujourd'hui, on décrit beaucoup d'intervalles de musique, donc le rapport entre deux notes individuelles, par de telles 'harmonies'. Dans le cycle Intervalle (Intervalles), les dégradés clairs-sombres sont mis en relation les uns avec les autres par l'intermédiaire de ces harmonies. Les Imachinations sont inspirées des mathématiques. Leurs dégradés sont chacun créés à partir des quatorze chiffres après la virgule du nombre Pi. Dans le cadre du projet 100 Jours – 100 Imachinations documenté dans le couloir, Tim Otto Roth a superposé deux nouveaux dégradés jour pour jour. Cette composition concentre en soi la présentation d'une durée de cent jours à la Nouvelle Bibliothèque d'Alexandrie. Il en résulte un tableau visuellement irritant d'un chiffre qui pourrait être poursuivi à l'infini.